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Décroissance et économie sociale : synergies et tensions
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Quels sont les points de jonction entre la décroissance et l’économie sociale? Les possibles synergies entre ces deux mouvements? Comment l’économie sociale peut-elle contribuer à la décroissance? Quels points de divergence faut-il garder à l’esprit pour mieux les dépasser?
Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS) et Économie sociale Bas-Saint-Laurent vous invitent à un « Salade et savoir » en compagnie d'Yves-Marie Abraham pour répondre à ces questions.
Ce sera l’occasion de rencontrer Yves-Marie Abraham, professeur à HEC Montréal et auteur de « Guérir du mal de l’infini », une synthèse personnelle sur la décroissance, publiée récemment chez Écosociété. Yves-Marie enseigne la sociologie de l’économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance. Il est par ailleurs co-responsable de la spécialisation en gestion de l’innovation sociale au sein de la maîtrise sur le même sujet à HEC Montréal, où il offre un cours sur la «décroissance soutenable» et membre du collectif de recherche indépendant «Polémos décroissance».
Au départ, la décroissance est un appel à rompre avec la course à la croissance économique. Elle est motivée par au moins trois raisons : la croissance est destructrice sur le plan écologique, injuste sur le plan social et foncièrement anti-démocratique sur le plan politique. Le programme décroissanciste tient lui aussi essentiellement en trois points : produire moins, partager plus et décider ensemble.
L’économie sociale, de son côté, prône une manière différente de faire de l’économie. Ancrées dans leur communauté, les entreprises d’économie sociale répondent à des besoins essentiels de la collectivité, favorisent l’échelle locale et la défense du bien commun. Axées sur la gouvernance démocratique, elles proposent des formes juridiques qui encouragent la participation à la gestion de l’entreprise, à ses décisions et à ses orientations.
