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L'économie sociale, l'urgence climatique et l'environnement
L’urgence climatique appelle la société à repenser ses manières de faire : ses façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. Une mobilisation collective s’impose en faveur d’une transition socio-écologique, soit le passage du système actuel vers un modèle écologiquement viable, socialement plus juste et inclusif. En ayant pour finalité le rendement à la communauté, et non le profit et la croissance à tout prix, le mouvement de l’économie sociale s’inscrit dans cet indispensable changement de logique économique.
Nous profitons du Mois de l’économie sociale pour présenter des entreprises collectives qui contribuent à une économie durable et socialement acceptable en proposent des solutions locales et adaptées aux enjeux de notre région et de notre société.
Aujourd'hui : Alternatives à la surconsommation
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Alternatives à la surconsommation
Zéro déchet, un concept dont on entend de plus en plus parler. Pourtant… le Québec est le leader canadien de la croissance des déchets résidentiels allant dans les dépotoirs et le champion de la production de déchets enfouis ou incinérés au pays. Nous éliminons en moyenne 30 % plus de déchets par personne que l’Ontario et 60 % de plus que la Nouvelle-Écosse. Dans le portrait des textiles postconsommation des citoyens du Bas-Saint-Laurent (2022), l’entreprise collective Co-Éco nous apprend que, chaque année, les Bas-Laurentiens jettent l’équivalent de 100 tee-shirts de coton chacun. Le faible niveau de réemploi et de recyclage de ces textiles génère un enjeu de taille. Consommerions-nous exagérément? La question ne se pose plus.
Ces entreprises d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent offrent des alternatives à la surconsommation :
Atelier du Partage (Kamouraska)
Friperie de l’est (Rimouski-Neigette)
Friperie de la rivière Enr. (Matapédia)
