Le Rapport d'activités 2019-2020, adopté par le conseil d'administration d'Économie sociale Bas-Saint-Laurent à son assemblée du 8 octobre 2020, a été présenté et déposé à l'assemblée générale annuelle de l'organisme, qui s'est tenue le jeudi 22 octobre par visioconférence. Nous reproduisons ici l'ensemble du Rapport d'activités.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 au Québec, soit à la mi-mars 2020, Économie sociale BSL a réalisé deux sondages auprès des entreprises d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent afin de dresser un état de situation dans notre région.
Nous vous livrons aujourd'hui, 16 octobre 2020, les données de ces sondages, qui permettent de mesurer les impacts de la pandémie en économie sociale et de voir l'évolution de la situation depuis le début de la pandémie jusqu'à la fin septembre, après six mois de crise.
Depuis plusieurs semaines, avec nos partenaires du G15+, le Chantier de l'économie sociale travaille à bâtir des consensus pour sortir le Québec de la crise. Le G15+ regroupe des leaders économiques, sociaux, syndicaux et environnementaux qui ont répondu à l’appel du gouvernement du Québec en lui proposant des idées et des solutions de nature à rendre le Québec plus prospère, plus solidaire, plus vert et plus résilient.
Le G15+ est constitué, entre autres, de représentants du Regroupement national des conseils de l'Environnement du Québec, de la Fédération des travailleurs et travilleuses du Québec, de l'Ordre des urbanistes, du Chantier de l'économie sociale, du Conseil du patronat du Québec et d'une dizaine d'autres organisations, qui se mobilisent dans un élan inédit pour appuyer les efforts de relance de l’économie québécoise.
Lettre ouvert de Béatrice Alain, directrice du Chantier de l'économie sociale
Inédite et en évolution rapide, la crise que vit actuellement le Québec a ébranlé le système économique et social et mis à mal bien des certitudes sur le bien-fondé de nos façons de faire. Il n’y a plus aucun doute que cette crise aura un impact sur le tissu social et économique de nos communautés par les changements qu’elle aura occasionnés et les réponses qu’on lui apportera.
Après un Québec sur « pause » depuis des semaines, l’heure en est maintenant au «déconfinement». Les activités reprennent ou reprendront graduellement, on parle de « relancer l’économie ». Mais la question se pose: vers où ? À l’aide de quoi et de qui? Plusieurs l’ont dit, souhaité : peut-on profiter de l’occasion pour revoir nos façons de travailler, de consommer, de vivre ensemble ? Relancer, oui, mais différemment.
Le Comité sectoriel de la main d'oeuvre en économie sociale et action communautaire, le CSMO-ÉSAC lance LÉO, la ligne d’écoute provinciale pour les travailleurs-euses et bénévoles du secteur d’emploi de l’économie sociale et de l’action communautaire.
Ce service de soutien gratuit, mis en place pour une durée de quelques mois, est une réponse directe à la détresse psychologique qui émerge dans notre secteur d’emploi en contexte de COVID-19.
Le gouvernement actuel gère une situation en tous points hors du commun : une crise sanitaire qui engendre une crise économique dans un contexte d’urgence climatique. Le Plan de relance économique qui s’écrit présentement par le gouvernement du Québec sera névralgique pour notre avenir collectif. Des crises d’envergure d’ordre alimentaire, sanitaire, sociale vont se répéter fréquemment si des mesures importantes ne sont pas prises pour faire face aux changements climatiques.
Nous vous invitons à visionner cette très intéressante conférence intitulée L'après-COVID : un nouveau modèle économique, qui a été organisée et tenue le 24 avril 2020 par le Pôle des entreprises d'économie sociale de la région de la Capitale-Nationale (PôleCN).
La conférence dure 42 minutes et est animée par Félix Bussières, directeur général du PôleCN.
Les conférenciers sont :
Lynn O'Cain, directrice générale du Pôle d'économie sociale de la Mauricie
Luc K. Audebrand, professeur titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur l'engagement social à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval
Le Québec vit une crise sanitaire sans précédent. L’économie tourne au ralenti depuis quelques semaines et la situation ne s'améliorera pas à court terme. L'économie sociale, qui compte un grand nombre d'entreprises culturelles et touristiques et de services aux personnes, est durement touchée.
En concertation étroite avec les 21 autres pôles régionaux et d'autres acteurs et réseaux du secteur de l'économie sociale comme le Chantier de l'économie sociale, Économie sociale Bas-Saint-Laurent travaille d'arrache-pied à informer les entreprises collectives sur les mesures développées pour les soutenir dans les épreuves qu'elles traversent.
De son côté, le réseau social Passerelles, une création québécoise, a ouvert une communauté « COVID-19... et après », puisqu'il faut déjà songer à la relance qui suivra la crise économique et sociale dans laquelle nous sommes tous collectivement plongés et s'y préparer. Cette communauté est accessible à partir de la page d'accueil de Passerelles, qui compte déjà de plus de 3 000 membres. L'inscription à Passerelles est gratuite.
Une nouvelle coalition appelle à un plan d’action gouvernemental
À l’issue d’une journée de discussions, les 150 participants du Forum Cœurs de villes et villages tenu à Québec le mardi 18 février 2020, ont remis à la ministre Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional, le fruit de leurs réflexions identifiant des mesures prioritaires à inclure dans un plan d’action gouvernemental pour redynamiser les cœurs de villes et villages du Québec. La toute nouvelle coalition Cœurs de villes et villages, formée des joueurs clés en aménagement du territoire, développement économique local et protection du patrimoine, entend poursuivre ses actions pour qu’un tel plan d’action soit élaboré dans la prochaine année.
Face à l’urgence climatique, les Pôles d’économie sociale et le Chantier de l’économie sociale se joignent au mouvement mondial de mobilisation dans le cadre de la Semaine internationale d’actions pour le climat et qui culminera lors de la Grève mondiale pour le Climat qui aura lieu le vendredi 27 septembre 2019 dans 867 villes de plus de 105 pays. Le Chantier et les Pôles participeront solidairement aux activités qui se tiendront ce jour-là dans l’ensemble du Québec.
La crise climatique que vit la planète impose que chacune et chacun s’unissent pour agir et pour exiger la mise en œuvre de politiques environnementales ambitieuses qui auront de réels impacts sur l’avenir de la planète. Il importe d’envoyer un message fort et clair : l’urgence écologique est majeure et appelle à une transition juste et écologique.